L'Espagne

Bien plus qu'une attirance pour un pays - La Varende n'aimait pas voyager - l'écrivain voit l'Espagne à travers sa peinture, quelques réminiscences de tempérament dont il se croit issu, et surtout une affinité presque de parentelle depuis que France et Espagne, les deux puissances catholiques, ont un Bourbon sur leur trône.

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"J'ai aimé l'Espagne comme ma patrie secrète, comme un refuge d'élection pour mon âme ; et il me semblait qu'une aptitude mystérieuse accompagnait ma rêverie et que tous mes échos y trouvaient leur résonance. Fidélité, amour, chevaleresque, et, sur le tout, comme une nuée ténébreuse scelle un paysage, le fatalisme. Pourquoi la passion la plus vigoureuse finit-elle tant de fois par le renoncement ? Sommes-nous dépassés ? Notre chair intérieure se consume-t-elle pour ne laisser que cendres et fumerolles ? Les gens frappés par la foudre s'effondrent, dit-on, au moindre effleurement."
Présentation de Rouge et or

une liste des nouvelles autour de ce thème :
Mine de mercure
1940
Gringoire
Le marquis de Manera
1942
Gringoire
Dans le goût espagnol
1946
Le Rocher
Peau d'Espagne
1949
Plaisir de lire
traduction de La rose des vents de Concha Espina
1949
Plon
Rouge et or, recueil de nouvelles
1949
Lubineau
Souvenir espagnol
posthume
in L'objet rare, la femme unique, 1985